Dans la presse régionale

| Publié le 17/02/2021 à 17:53 Lecture zen 

L’aïkido Mons-Hainaut reste debout malgré la crise sanitaire

Le club montois va fêter ses 50 ans en 2024. – Aïkido Mons-Hainaut

L’Aïkido Mons-Hainaut a vu le jour en 1974 à l’université de Mons. Aujourd’hui, le club montois continue ses activités dans le hall omnisports d’Havré. La crise sanitaire lui met des bâtons dans les roues, mais l’association compte encore une cinquantaine de membres à l’heure actuelle.

     Le hall omnisports d’Havré est le foyer de l’aïkido sur la région de Mons. Le club de l’Aïkido Mons-Hainaut prend, en temps normal, possession des tatamis trois soirées par semaine.

     De l’éveil-psychomotricité pour les 4 à 6 ans, jusqu’aux sessions réservées aux adultes, toutes les catégories d’âge y sont représentées. « Notre affilié le plus âgé a 64 ans », dit Philippe Gosselin, le président de l’association montoise. « Nous tournons autour d’une cinquantaine d’aïkidokas, dont une vingtaine d’adultes. » Les membres de plus de 13 ans de l’Aïkido Mons-Hainaut sont toujours privés à l’heure actuelle de leur passion.
     Les dirigeants du club ressentent l’impact de la crise sanitaire. « Nous avions une septantaine d’affiliés avant l’arrivée de la pandémie. Je ne dis pas qu’ils ne vont pas revenir, mais certains n’ont pas renouvelé leur licence vu qu’ils ne peuvent pas s’entraîner pour l’instant. Des parents préfèrent aussi attendre avant de remettre leurs enfants à nos cours. Le fait de devoir choisir une activité pose aussi un souci. Nous n’avons pas de compétition dans l’aïkido. Les enfants ont, du coup, tendance à choisir une discipline où c’est le cas. » Les temps sont durs, mais l’aïkido Mons-Hainaut en a vu d’autres.

Bientôt un demi-siècle

     Créé en 1974, le club montois se dirige tout doucement vers ses 50 ans. L’association a fait ses débuts dans les locaux de l’université de Mons. « Michel Dewelde, le fondateur, y était professeur », décrit Philippe Gosselin. « Les responsables de l’établissement ont voulu à cette période développer des activités physiques pour les élèves. Ils savaient que Michel était un aïkidoka. Ils lui ont donc demandé s’il était d’accord de donner des entraînements. Les séances en question ont été vite ouvertes aux personnes extérieures à l’université. » L’Aïkido Mons-Hainaut a quitté l’UMONS en 2000 quand la direction a choisi de transformer la salle sportive en auditoire. Ses membres sont installés à Havré, à la rue Irma Fiévez, depuis une dizaine années.
     Le club avait avant cela trouvé refuge dans la salle de l’ASBL PHASE, au milieu du bois d’Havré. « Nous avons cherché un autre endroit car nous faisions face, là-bas, à deux inconvénients. Nos horaires y étaient trop réduits. Il fallait en plus installer et démonter à chaque fois les tatamis. Le club de judo d’Havré a arrêté ses cours au hall omnisports quand je me suis renseigné pour trouver un autre endroit. » La réputation de l’Aïkido Mons-Hainaut n’est plus à faire.
     Philippe Gosselin, 5e Dan, s’occupe de la gestion de la plupart des entraînements. Le club collabore aussi avec Bruno Zanotti, un maître plus expérimenté. « C’est un éducateur sportif professionnel qui a appris l’aïkido au Japon où il a vécu 17 ans. Il donne en temps normal son cours le mercredi soir. Plusieurs ceintures noires y participent. »

Grégory Lefrancq

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